Dans le cadre de la Mondialisation, toutes les sociétés humaines sont contraintes de s'adapter à des mutations en continuelle évolution. A Madagascar, la réforme du curriculum ouvre des perspectives plus larges pour des innovations pédagogiques visant l'amélioration de la qualité de l'éducation. Dans un tel contexte, chaque enseignant se doit d'adopter des stratégies et des approches lui permettant de répondre aux exigences des tendances didactiques actuelles. Si en Histoire, la pérennité des méthodes traditionnelles est à solutionner, cet article se propose de traiter l'impact que peut avoir la prise en compte des représentations sociales des élèves sur l'enseignement-apprentissage de cette discipline au Lycée. S'inscrivant dans une approche qualitative, les données recueillies sont issues d'un entretien semi-directif auprès de quelques enseignants, aux profils variés et répartis dans différents établissements de la capitale pour faire ressortir l'importance de considérer les élèves non plus comme des réceptacles vides pour changer les pratiques enseignantes.
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